Un bon nombre d’étudiant ont l’avantage de suivre un programme intellectuel reconnu à travers l’Europe. Ces derniers bénéficient d’une mobilité facile, d’une organisation de voyage ainsi que des frais de scolarité moins élevés grâce à l’Erasmus. Avec l’actualité récente,en ce qui concerne la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, les étudiants seront également touchés des impacts directs particulièrement pour ceux qui iront à l’université cette année.
Des conséquences sur les étudiants Erasmus ?
Ce sont les étudiants britanniques qui auront quelques difficultés à continuer leurs études sans le programme Erasmus. Cela n’empêche que les étudiants de nationalité française seront également touchés surtout pour ceux qui désirent aller au Royaume-Uni pour étudier. Tout l’enseignement supérieur sera victime de plusieurs répercussions. Environ 19,3% des étudiants Erasmus français préfèrent migrer dans ce pays avant de choisir l’Espagne comme destination.
La bourse Erasmus s’élève à environ 150 à 300 euros par mois pour la mobilité tandis que 350 à 400 euros pour effectuer un stage. Sans doute, cette bourse de mobilité entrant et sortant venant du programme européen sera renversée. Pour y remédier, ce pays doit établir une négociation avec l’UE (Union Européenne) comme le cas de la Suisse et de la Norvège.
Mais, cela prendra du temps.Toutefois, le Brexit « n’aura pas de conséquence pour l’année universitaire en cours ou en 2016/17 », selon Jean-Loup Salzmann, le président de la conférence des présidents d’universités (CPU). Mais, mieux vaut être prudent et prêt à affronter les changements brusques. Probablement dans quelques années, le Royaume-Uni sera exclu des 32 membres qui participent à ce programme Erasmus typique de l’Union Européenne.
Les diplômes et droit de scolarité pour les étudiants français
Si un pays est membre de l’Union Européenne, automatiquement le montant des frais de scolarité reste minime et identique. Cependant, à cause du Brexit, les étudiants pourraient débourser des droits d’inscription importants particulièrement pour les français. En effet, après quelques années, ils payeront chers leurs études étant donné qu’ils seront considérés comme des « étudiants internationaux ».
A moins qu’un accord bilatéral sera établi pour régler ce problème imminent. En ce qui concerne les diplômes, probablement ils ne seront plus reconnus. Existant depuis 1989, c’est le système d’ECTS (European Credit Transfer System) qui a permis aux diplômes décrochés, d’être officiellement reconnus par les états pays membres de l’UE.
Avec cette pédagogie, le futur professionnel pourra alors exercer librement son métier à travers l’Europe toute entière y compris la France, même s’il a fait ses études en Angleterre, par exemple. Seul un accord de reconnaissance des diplômes, entre les établissements français et britanniques, pourra dissoudre cette difficulté.
L’obtention du visa pour les étudiants
Le permis de séjour ainsi que le visa des étudiants Européens seront complexe. Le Brexit mettra fin au principe de visa gratuit pour se déplacer vers l’Outre-Manche, par exemple. Beaucoup de personnes craignent ce genre de problème alors que la plupart des professeurs à Oxford sont originaire de l’Europe. Ainsi, si ces enseignants doivent effectuer une demande de visa pour enseigner au Royaume Uni, cela risquerait d’avoir des conséquences négatives sur le bon déroulement du programme universitaire dans ce pays.
Néanmoins, selon la déclaration du Président du conseil italien Matteo Renzi, il semblerait que les dirigeants de l’Union européenne envisagent d’accorder la citoyenneté européenne aux étudiants britanniques inscrits dans des universités de l’UE. Ce qui peut faciliter l’obtention de visa pour les étudiants britanniques qui veulent étudier plus de trois ans dans les universités européennes.
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