Jour 1 :
Nous, on a Paul dans nos aéroports. A Berlin, c’est bière et saucisses… C’est quand même plus fun…
Arriver à l’hôtel le plus cool du monde…
« qu’est-ce que je peux dire, je suis bordélique »
qu’est-ce que je peux dire, je suis bordélique
Je suis généralement une personne propre.
Imaginez que les Rolling Stones ont dormi dans cette chambre
Accès refusé
Des fois, il vaut mieux ne pas savoir…
Vous vous souvenez du film « very bad trip » ? C’est pire
SVP, déposez de l’aspirine devant la porte et partez.
Chambre avec vue sur le zoo et longues vues pour bien voir les animaux
Les salles de réunions :
« Fais comme si tu écoutais pendant que tu penses à ce que tu vas porter la semaine prochaine »
« Accepte un appel hyper important de Greenpeace »
Un restau israélien trop.bon. Dans l’hôtel.
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Rosenstrasse (la rue des roses) :
Alors que les juifs de Berlin se faisaient déporter, certains y échappaient s’ils étaient mariés à des femmes allemandes de souche aryenne.
A partir du 27 février 1943, les SS arrêteront les derniers juifs présents. À la fin de la journée, la division SS a eu l’occasion d’appréhender plus de 7 000 juifs, dont 1 700 qui y avaient échappé jusqu’à présent grâce à leur épouse allemande. Les épouses allemandes, constatant l’absence de leurs maris se sont réunies pendant des jours, à la Rosentrasse où elles manifestaient et dormaient. Après 10 jours de manifestation et d’altercation, les SS libérèrent les maris et enfants arrêtés. Ce monument situé dans la rue représente ces femmes.
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Fernsehturm de Berlin / St Mary’s church :
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haus Schwarzenberg:
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Expo Otto Weidt:
Le Musée Blindenwerkstatt Otto Zeidt évoque l’histoire de l’atelier d’aveugles d’Otto Weidt. Ici, dans un bâtiment d’arrière-cour près des Hackesche Höfen, ce furent principalement des aveugles et des sourds juifs qui travaillèrent sous le Nazisme sous la protection du petit industriel Otto Weidt. Ils fabriquèrent des balais et des brosses pour la Wehrmacht, ce qui mérita à l’entreprise qu’elle soit classée « d’intérêt pour l’Armée ».
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Stolpersteine:
création de l’artiste berlinois Gunter Demnig (né en 1947). Ce sont de petits dés de béton ou de métal de 10 cm de côté enfoncés dans le sol. La face supérieure, affleurante, est recouverte d’une plaque en laiton qui honore la mémoire d’une victime du nazisme. Chaque cube rappelle la mémoire d’une personne déportée, puis assassinée dans un camp de concentration ou dans un camp de la mort parce qu’elle était Juive, Rom, Communiste, Sinté, membre de la Résistance, homosexuelle, témoin de Jéhovah, chrétienne en opposition au régime nazi ou handicapée.
Encastrées dans le trottoir devant le dernier domicile des victimes, plusieurs milliers de Stolpersteine ont ainsi été posées depuis 1993, principalement en Allemagne mais aussi dans d’autres pays européens.
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« A cet emplacement se trouvait la plus ancienne maison de retraite de la communaute Juive de Berlin. En 1942 la Gestapo la transforma en camp de regroupement pour les citoyens juifs. 55000 Berlinoiss, du nourrisson au plus âgé, ont été embarqués vers les camps d’Auschwitz et de Theresienstadt où ils ont été bestialement assassinés. N’oubliez jamais. Evitez la guerre. Protégez la paix. » »
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Hackesche Höfe:
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Kunsthaus Tacheles :
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Nouvelle synagogue :
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Mémorial de l’holocauste :
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Jour 2 :
Bruncher vers Prenzlauer Berg, au Anna Blume Café, déambuler dans le marché, se balader dans l’ancien quartier juif de Berlin…******
Le mur de Berlin
Le mur de Berlin, « Mur de la honte » pour les Allemands de l’Ouest est érigé en plein Berlin à partir de la nuit du au par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l’exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d’Allemagne (RFA). Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d’une Europe divisée par le rideau de fer.
En construisant le mur, le parti socialiste, avec le support de l’union soviétique, assure son pouvoir à l’Est.
Cet acte brutal a aussi marqué la fin de l’effort soviétique de prendre l’ouest de Berlin dans sa sphère de contrôle.
L’Allemagne et Berlin ont cessé d’être le point de tension de la guerre froide.
Mais pour les allemands de l’est, le Mur a des conséquences dramatiques.
Ils ne peuvent plus atteindre l’Ouest et subissent encore plus de pression pour accepter la dictature.
Les résidents de Berlin ont perdu une partie de leur environnement et ont été coupé de manière abrupte de leur famille, amis et connaissances situés de l’autre coté de la ville.
Les politiciens de l’Ouest ont rapidement essayé de calmer la situation mais après quelques temps, la division de la ville est devenue normale pour beaucoup d’habitants.
Mais d’autres ont refusé de l’accepter. Au moins 138 personnes sont mortes en voulant traverser la séparation.
Pendant des décennies, le mur, très bien gardé, a servi a assurer le pouvoir du parti communiste.
La tentative de controle de l’Allemagne de l’est a échoué quand le parti socialiste s’est effondré en 1989.
La chute du mur en automne 1989 a marqué la fin du règne du parti.
La guerre froide est finie.
Photos de photos :
Obstacle pour éviter de traverser le mur (1980)
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« Alltag in der DDR », une expo sur la RDA:
A trop correspondre avec des personnes de l’ouest, ce jeune homme de 19 ans a attiré le regard sur lui. Le livre 1984 d’Orwell, cadeau de son ami de l’ouest, sert de preuve à son attitude révolutionnaire. Il est condamné à 3 ans et 3 mois de prison.
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Potsdamer Plaze
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Brandenburger tor:
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Se ballader, manger un donuts, se changer et retrouver sa cousine et son mari dans vers Prenzlauer Berg pour un repas / dégustation de vins.
Jour 3 :
L’hôtel qui nous prête une mini sport et qui paye pour l’essence ! Cet hôtel est dingue !
Gare de Berlin-grunewald
Quai 17
La gare de la déportation à Berlin
Parmi les lieux de mémoire qui rappellent la Shoah à Berlin, un des plus sinistres et des moins connus est la gare de Grunewald. Elle est située à l’orée d’une immense forêt, à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale.
On ne peut pas rappeler le sort dramatique des juifs de Berlin sous la barbarie nazie sans faire une visite à cet endroit. A première vue, on pourrait se croire dans un lieu idyllique: quelques échoppes et une petite gare où s’arrêtent les trains du réseau régional pour desservir un quartier de villas et pour amener des promeneurs qui viennent respirer l’air d’une grande forêt urbaine. Pourtant, ici, entre octobre 1941 et février 1945, quelque 50 000 juifs de la capitale furent déportés par trains vers des camps d’extermination dans nord du pays et, surtout en Pologne.
Longtemps les chemins de fer allemands (Deutsche Bahn) ont nié leur participation à la solution finale. Quand ils ne purent plus contester une évidence établie par les témoignages des survivants et des historiens, ils décidèrent enfin d’installer un mémorial pour rappeler aux visiteurs les tragiques événements de la déportation. Depuis le 27 janvier 1998, le fameux quai 17 (Gleis 17) est consacré au souvenir des déportés. Le long de deux voies désaffectées, des plaques de fonte portent les noms de camps de concentration qui étaient autant de destination des trains remplis de juifs berlinois: Varsovie, Litzmannstadt et, surtout les plus connues: Auschwitz et Theresienstadt. Chaque plaque porte la date du départ du train et le nombre de juifs qu’il transportait.
Il y a rarement foule à la gare de Grunewald. Néanmoins, chaque jour des visiteurs venus des quatre coins du monde, souvent des descendants de déportés, viennent se recueillir sur le quai 17 où l’on croit encore entendre les pleurs des mères et les cris des enfants que la Gestapo envoyait sans ménagement vers une mort certaine.
Mauer Park et son marché aux puces :
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Mur de Berlin : East Gallery
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Manger un burger…
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RAW
Art libre
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YAAM
RefugeesWelcome
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View of Berlin
Et le reste de Berlin…
Un week-end génial, en amoureux, dans une ville chargée d’Histoire(s).
Une ville incroyable, différente, étonnante, belle, touchante, prenante.
Cette sensation de revivre des tranches d’Histoire, contempler, se rappeler, réaliser que ça a existé, que c’était il y a pas si longtemps, qu’on était né, que certains l’ont vécu, que d’autres sont sont morts.
Comprendre, apprendre, réapprendre, flâner, manger, s’étonner de la circulation toujours fluide, prendre des photos, des notes, un guide.
Etre touchée. Aimer. Vouloir déjà y retourner.
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Ces photos sont magnifiques, et certaines d’une grande intensité. Ça donne tres envie d’y aller, vivement juillet 2017 ;)
Ouiiiii même hôtel, même visites, des auteurs en plus !
Voilà ! Tout ça :)) Et je veux manger au resto de l’hôtel :)
Des images poignantes. Berlin la subversive…
J’y ai passé 10 jours en 2010 (déjà !)et j’avais aussi adoré. J’aimerais vraiment y retourner. Cette ville a un truc qui fait qu’on s’y sent chez soi. On avait loué un appart à un particulier dans Kreuzberg et c’était super sympa de découvrir le quartier comme des habitants. Très bon article.
Une ville visitée l’été dernier que nous avions beaucoup aimé. Tes photos me rappellent des souvenirs….
Je ne connais pas du tout Berlin, c’est super de découvrir cette ville à travers tes superbes photos. Ça a l’air d’être une ville particulière. Et l’hôtel a l’air génial !
Wah ! Quel reportage !
Merci pour toutes ces photos, anecdotes et explications. Et pour les émotions si diverses que l’on ne manque pas de ressentir en (re) découvrant tout ça.
(concernant le mur, à titre perso, je n’étais encore qu’une gamine quand il est tombé, mais je me souviens bien des vagues que ça avait fait) (d’ailleurs, des copains voulaient absolument rapporter un morceau de leur voyage en Allemagne, c’était la grande mode !)