Oui vous ne rêvez pas, j’ai lu un classique (depuis le temps que je le promettais à Caro…).
D’Austen je n’avais lu qu’O&P que j’avais beaucoup aimé et Lady qui m’avait laissé un sentiment beaucoup plus nuancé.
J’ai fini par tenter Persuasion (contrainte et forcée par Caro, Emi, Aily et Fée) et cette lecture a été une excellente surprise :)
Passé le premier chapitre un peu laborieux (surtout niveau style et quantité de personnages présentés), j’ai vraiment été prise par l’histoire…
L’histoire d’Anne Elliot qui a rejeté Frédérique Wentworth 8 ans avant le début du livre.
Non pas par manque d’amour mais car ses proches ne le jugeaient pas digne d’elle et de son statut. Le livre s’ouvre alors qu’ils vont se revoir pour la première fois depuis leur rupture.
J’ai adoré suivre Anne, forte, sûre d’elle, observatrice, touchante, intelligente et un peu sarcastique.
Elle n’a jamais oublié Wentworth et, alors que sa famille est obligée de louer leur maison pour éviter la faillite, ils vont se revoir et évoluer dans le même cercle social.
Wentworth, qui est devenu un riche capitaine, est quant à lui à la recherche d’une femme de caractère. N’importe qui, sauf Anne Elliot.
Elle se fiait plus à la sincérité de ceux qui disent parfois une parole irréfléchie qu’à ceux dont la présence d’esprit ne fait jamais défaut, et dont la langue ne se trompe jamais.
Quel plaisir, donc, de suivre Anne, ses pensées envers ses soeurs et la bonne société, (pensées pas toujours charitables) ainsi que ses tourments, ses espoirs, son calme.
Et quel plaisir de voir et de décrypter, à travers ses yeux, certaines attitudes, regards, faits et gestes de Wentworth.
J’ai aimé la plume de Austen, incisive, direct, moderne, fluide aussi, ainsi que l’histoire, prenante malgré une fin un peu rapide.
Un très bon moment qui m’a donné envie de continuer la découverte de ses œuvres.
Le chagrin n’est pas nécessairement en rapport avec la constitution. Une grosse personne a aussi bien le droit d’être affligée profondément que la plus gracieuse femme.
Néanmoins, il y a des contrastes que la raison admet, mais qui froissent le goût et attirent le ridicule.
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Alex est une adolescente schizophrène et paranoïaque qui gère sa maladie du mieux qu’elle le peut.
En arrivant dans un nouveau lycée, elle ne s’attend sûrement pas à se faire des amis, à rencontrer Miles ou à enquêter sur des mystères impliquant un serpent, un panneau d’affichage et autres bizarreries.
“I didn’t have the luxury of taking reality for granted. And I wouldn’t say I hated people who did, because that’s just about everyone. I didn’t hate them. They didn’t live in my world.
But that never stopped me from wishing I lived in theirs.”
J’ai passé un très bon moment avec Alex qui est une héroïne touchante, drôle et forte qui a conscience de sa maladie & de ses faiblesses et qui remet tout ce qu’elle voit en question vu qu’elle ne sait jamais si elle est sujette à des hallucinations ou pas.
J’ai aimé la suivre, la voir évoluer, utiliser la Magic 8 Ball, douter, hésiter, essayer de surpasser son handicap et vivre une adolescence normale et j’ai adoré le jeu où ils doivent deviner qui est l’autre.
Miles est un personnage aussi très particulier, surdoué, à la limite de l’autisme, qui traine ses propres bagages et qui relève des défis fous contre de l’argent. C’est un personnage pas forcément attachant de prime abord mais qui se révèle petit à petit.
I had to believe he’d been born with this confusion, this inability to understand people, because the alternative was that he’d been conditioned to think no one would ever suggest something like this to him, and he simply couldn’t process it when someone did. And that was too sad to believe.
Et qu’est ce que j’ai aimé les suivre et les voir évoluer, ces deux là.
Ils m’ont touchée, faite rire, émue (Alex m’a brisé le coeur lors d’une révélation) et même donner des papillons <3 <3
Et si je regrette quelques passages un poil confus, des conclusions sur « l’enquête » dont je n’ai pas compris le cheminement (donc un peu de facilité) et quelques éléments un peu abracadabrants, j’ai quand même passé un très bon moment en compagnie de Miles, d’Alex et de personnages secondaires hauts en couleur.
Pas un coup de cœur, quelques défauts, mais un très bon moment pour un YA original, qui m’a bien fait rire et que j’ai dévoré.
Les avis de Sandy et de Karine.
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Souvenez-vous, je vous parlais il y a peu du premier tome de cette série que j’avais adoré.
Une enquête qui tenait la route et des adolescents originaux, intelligents, drôle et touchant que j’avais adoré suivre.
C’est donc, avec un peu d’attente que j’ai commencé ce livre.
Dans ce second tome, on suit James qui part à Londres, sans prévenir Rachel, pour enquêter sur un accident de voiture étrangement similaire à celui qui a couté la vie à ses parents 7 ans auparavant.
Quand Rachel a un mauvais pressentiment et qu’elle décide, sur un coup de tête, de le rejoindre, elle ne s’attend pas à tomber au milieu d’une enquête mêlant le vol d’une édition originale d’un livre de Shakespeare, le probable meurtre d’un conservateur de musée et revenir sur la cause du décès des parents de Mycroft.
Alors…
J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Mycroft et Rachel que j’apprécie toujours autant.
J’aime leur humour, leur façon de parler et de penser, ainsi que la tension sexuelle qui s’installe et ne fait qu’augmenter au fil de ce tome.
J’ai aussi beaucoup aimé l’intrigue de base, bien pensée et originale.
« … he was different. And he kissed me in this funny way ».
« A funny way ? Like, what, he stuck his tongue up your nose or… »
« No. It was… weird. Intense ».
Mai kinks her eyebrows. « Because intensity and Mycroft are always mutually exclusive ».
Malheureusement, certains passages sont vraiment trop gros (et je ne parle même pas du fait qu’une ado de 17 ans puisse partir à l’autre bout du monde sans prévenir ses parents) et je regrette beaucoup que le méchant de l’histoire soit aussi caricatural.
On perd en crédibilité, surtout que l’on a affaire à des ados de 17 ans tout de même !
Et si globalement, j’ai quand même eu beaucoup de plaisir à les suivre, et que Mycroft a su me toucher, et me faire couiner, j’avoue que l’auteur aurait mérité à garder l’enquête plus crédible et surtout moins dramatique à l’excès.
Ceci étant dit, cela reste un bon moment et je me réjouis de lire la suite :D
Lu avec lily qui a aussi aimé, et Julia et B qui n’ont pas du tout aimé ! :)
« You’re in the centre, Watts. Right here. » He touches his chest, over his heart, with his other hand. » You’re always in the centre. »
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